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Bovins de boucherie Ambiance lourde sur le marché de la viande

Si les industriels ont encore des stocks engendrés par la canicule à écouler, ils doivent également composer avec une offre modeste avec des éleveurs accaparés par les moissons.

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Malgré cet équilibre, la pression des industriels sur les prix persiste, même avec un net recul de l’offre dans les bonnes vaches viandées. La qualité des animaux est à la baisse avec davantage de viande P2, malgré des besoins en replis dans les fabrications de viande hachée sur le début de l’été. La demande en taureaux de réforme fléchit également.

 

Sur les marchés, les tarifs se tassent légèrement chez les vaches prim’holsteins P+/O– qui se valorisent entre 2,83 et 2,88 € et une majorité des vaches P=3 qui partent entre 2,70 et 2,75 €, en fonction du poids. Les cotations régionales font encore apparaître des tarifs autour de 2,90 € (livraison incluse). Les normandes et les montbéliardes O+/R– se maintiennent aux alentours de 3,25, voire 3,35 € dans les très bonnes tandis que les ordinaires se vendent de 2,80 à 3,10 €.

 

Le contexte est plus compliqué dans le secteur allaitant malgré des sorties également limitées. Les abatteurs ont toujours du mal à écouler les parties arrière. Les bonnes charolaises U peinent à se maintenir entre 3,80 et 3,95 € sur les marchés. Les réformes allaitantes légères se situent entre 3,30 et 3,50 € dans les O. Les R– se valorisent entre 3,55 à 3,60 € et les jeunes vaches R=/R+ correctement finies se négocient de 3,70 à 3,80 €.

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